Petit préambule : « sur le papier » associer deux passions, c’est plus de plaisirs, un pied total, une évidence. Pas sûr ! Pour ce faire, l’assemblage de la maîtrise et de l’expertise des deux domaines ne doit pas être la finalité !
Tu cours après quoi ? Cette question me taraude encore et les tentatives de réponses sont aussi multiples qu’incomplètes. Le sujet n’est pas nouveau et a déjà été traité sous forme d’articles dans les magazines spécialisés. Faites votre choix :
- une quête pour satisfaire un besoin d’estime de soi,
- l’évasion,
- le ressourcement,
- le yin et de yang,
- un jusque boutisme de la gestion des capacités physiques autant que mentales,
- des pathologies à fuir,
- de la défonce endorphinique…
Avant de choisir lisez plutôt,
- Le Flow : Selon Csíkszentmihályi, c’est un état totalement centré sur la motivation. C’est une immersion totale, qui représente l’expérience suprême, en employant les émotions au service de la performance et de l’apprentissage. Dans le flow, les émotions ne sont pas seulement contenues et canalisées, mais en plus positives, stimulantes, et en coordination avec la tâche accomplie. Le trait distinctif du flow est un sentiment de joie spontané, voire d’extase pendant une activité.
- L’état optimal comme le disait Scott Jurek : « Quand nos habitudes deviennent des lassitudes que le temps nous échappe progressivement, courir en pleine nature, c’est se reconnecter à la matérialité du temps, c’est reprendre un peu le contrôle. D’une certaine façon on vient chercher son instinct …………….. moi je cherche l’accès à mon âme et à mon esprit de cette façon ».
- Nous sommes équipés pour courir donc né pour courir « Born tu run » de Christopher McDougall, notre survivance nous la devons à la pratique de la chasse dite de « l’épuisement ».
« L’infernal portrait 200 » rend hommage aux hommes pratiquants dans le flow, une activité qui est sans aucun doute à l’origine de la survie et du développement de notre espèce.
Je cours donc je survis !
Daniel HILBOLD